1. |
Charles
04:30
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Malgré la bombe
Dans nos attentes
Malgré la bombe
On revient à la base
Dans une langue différente
Hublot de nuages qui passent
Comme nos chagrins s’éventent
Pis j'monte sul top d'une roche
Juste parce que ça me tente
On a jamais été si proches
Malgré la bombe
Dans nos attentes
Hors des ondes nous
Fuirons les ombres pour
Essuyer nos joues
Au bout du monde nous
Ferons la ronde autour
De nos braises encore rouges
Charles
Ta présence
A fait mère
Quelle chance!
Charles
Tout puissance
Éternelle
Lune orange
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2. |
Mal de ventre
03:29
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T’as mis du blâme dans ton ventre
Jusqu’à ce que naisse la détresse
Asteur j’ai comme la peur des flammes
Pis la nuit tu rêve que j’te laisse
La chance nous a mis en attente
Desséchés dans notre grand abri
Échappant de nos mains qui tremblent
Des prénoms gros comme des grains de riz
Tu brilles quand même dans ton absence
Comme les couleurs de la lumière blanche
À la recherche de miettes de sens
Qui seraient pures comme ton jus d’orange
On peut être des mois dans la tente
Quand l’aube développe la montagne
L’espoir peut s’enfuir de nos crânes
Et revenir comme une chatte d’Espagne
Fais toi en pas même si l’angoisse
A sa clé pour entrer chez nous
On va pas prier pour que ça passe
Moi je dis qu’on part pis on laisse tout
Vois-tu que j’ai encore confiance?
Que tout redevienne évident
Que ça passe comme un mal de ventre
Que tu t’en sortes plus forte qu’avant
J’ai encore confiance
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3. |
Folle à la plage
02:44
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On me dit
J’ai l’impression que tu changeras pas
Mais où tu vas
Mais où tu vas
J’entends
Prend toi pas pour ce que t’es vraiment
Et sois plus sotte
Qu’un bout de ruban
J’me vois
L’oiseau rare à la tête du vent
Celui qu’on voit
De loin seulement
Je sens
Comme un piège qui se ferme sur moi
J’veux m’éloigner
Des sables mouvants
J’ai le goût d’aller l’autre bord des dunes
Comme une folle à la plage
On me dit va pas l’autre bord des dunes
Comme une folle à la plage
Allez vous faire fous
Tout le monde est à genoux
La peur est en vous
On me dit
C’est normal que tu trouve ça tough
Mais sois patiente
Ça passera
J’entend
Enfonce les doutes et ton corps
Dans l’entonnoir
Dans l’entonnoir
J’me dit
J’peux jamais dire ce qui va pas
C’est peut-être ça
Ce qui va pas
Je veux
Oublier tout ce qu’on m’a soufflé
Et réapprendre
À respirer
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4. |
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J’avance encore à genoux
Au milieu de nulle part
Du sang entre les dents
Comme une moto rouillée
En semant derrière moi
De l’huile de caoutchouc
Qui tracera une route
Que je ne souhaite à personne
Au milieu de nulle part
J’ai oublié mon nom
En raclant le ciment
La mémoire est un trou
Qu’on remplit de boucane
Crie-moi des mots béquilles
Des choses qui tiennent debout
Des choses qui tiennent debout
Des choses qui tiennent
Au milieu de nulle part
Nous peuplerons une île
De nos maisons jardins
Ce qui doit venir au monde
Naîtra en grappes luisantes
On nommera nos enfants
Aux couleurs inventées
Aux choses qui tiennent debout
Aux choses qui tiennent
Au milieu de nulle part
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5. |
Sacs de fric
03:21
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Et nos humeurs font l’hirondelle
Qui vole bas à l’orage
Et haut quand on voit le ciel
Mille balises dévient nos peines
Vers tous les baumes mirages
Qui nous tiennent en attelle
L’or, le vrai, coule dans nos veines
J’en ai assez qu’on me vende
La confiance matérielle
Qu’on se le dise
Beaucoup d’histoires se plantent ou tombent à l’eau
Des amis
Y’en a trop
Qui se font catapulter dans le chaos
J’vas te l’dire
On est riches
On empile les joies comme des sacs de fric
Sans les chiffres
On est riches
On empile les joies comme des sacs de fric
Sans les chiffres
Les idées vides traînent par centaines
On les attrape en hochets
Quand on perd le sommeil
Nos corps valent plus que les gratte-ciel
Ceux sur lesquels on s’assomme
En vol vers le soleil
L’or, le vrai, coule dans nos veines
J’en ai assez qu’on me vende
La confiance matérielle
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6. |
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Embrassons-nous comme des hommes
Oublions un peu toutes les règles connes
Faisons le bruit qui réveille
Nos enfants qui dorment aux lueurs d’appareils
Soyons faibles
Mais soyons vrais
Que sommes-nous mis à part
Nos réflexes d’enfants inquiets
Si tu m’aimes encore
Fais-moi peur pour vrai
À coups de flammes ou de gaz
Brûlons-nous pour voir ce qui reste
Si tu le fais, je le fais
Ne soyons pas de ces hommes
Qui au beau matin se réveillent et s’endorment
N’ayons pas le coeur si grand
Si grand qu’il accueille nos ennuis mendiants
Soyons faibles
Mais soyons vrais
Que sommes-nous mis à part
Nos réflexes d’enfants inquiets
Si tu m’aimes encore
Fais-moi peur pour vrai
Si les os se réparent
Qu’on se casse pour voir ce qui tient
Si tu le fais, je le fais
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7. |
Île en feu
03:28
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L’école est une île en feu
L’ombre est un refuge loin d’eux
Tant que vous serez là
Nous on n’existera pas
L’oeil cherchant la trappe tout le temps
Sous les pluies d’aiguilles fixant
Nos yeux au plancher gras
De la cafétéria
Le soir les rues sont remplies
De vieux parents et d’ennui
Dans ma chambre je m’ouvre
Les yeux fermés je trouve
L’univers
Où glisse un vent qui est idéal pour nous
Il souffle dans notre cou
Une mer
Où n’existe aucun jour de grand remous
Le courant est à nous
J’emmerde tous les princes de rien
Et leurs soldats de terre en chemin
Ceux pour qui je m’enfermais
Dans des prisons de craie
J’applaudis l’être insoumis
Qui brise les lames du mal sur lui
Statue pointant le nord
Pour ceux qui cherchent encore
L’univers
Où glisse un vent qui est idéal pour nous
Il souffle dans notre cou
Une mer
Où n’existe aucun jour de grand remous
Le courant est à nous
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8. |
Nos craintes
04:42
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Nos craintes ramperont jusqu’à nous
Qu’on se trouve n’importe où
Nos craintes ramperont jusqu’à nous
Qu’on se trouve n’importe où
Les craintes qui nous plient
Et qui nous rompent
Qui nous sanglent comme un âne à son sort
Les craintes qu’elles me plient
Ou qu’elles me rompent
Elle m’éloignent d’une mort où l’on respire encore
Les craintes ramperont jusqu’à nous
Qu’on se trouve n’importe où
La fuite va juste nous rendre fou
Qu’on se pousse n’importe où
Pour vrai oublions
Le mal, le bon
Et les histoires
Qui nous mènent au dortoir
Pour vrai oublions
Le mal, le bon
Et soyons fiers
De dire qu’on doute encore
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9. |
Le chemin facile
03:55
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J’aime me dire
Que je suis nomade
Mais je suis plutôt dans le champs
Quand je me sens vide
Je me remplis d’eau
Pis je rame contre le courant
J’arrive à me convaincre
Que c’est une source d’énergie
Mais c’est juste un barrage
Ça se décrit pas
Ça se vit
Pis j’hais ça
Le chemin facile je l’connais pas
Heureusement
Tu m’embrasses
Et je m’enracine
J’aime me dire
Que je ne danses pas
Et que t’en ries
J’attend un miracle
Un vent nouveau
Qui fera pousser mes fruits
Ne m’en veut pas si je reste là
Sans bouger mes branches
Ça se décrit pas
Ça se vit
Pis j’hais ça
Le chemin facile je l’connais pas
Heureusement
Tu m’embrasses
Et je m’enracine
Les dinosaures sont disparus
Depuis quelques temps
Un jour je promets
Que j’arrêterai la recherche d’ossements
Ya tellement de monde
Tellement de monde qui m’aiment
Je m’aimerai aussi
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Van Carton Montreal, Québec
Artiste multidisciplinaire, Guillaume Monette façonne différents univers autour de la musique et de la vidéo. Sous le pseudonyme de Van Carton et anciennement membre de 3 Gars su’l sofa, il prend le micro, écrit et réalise. Guillaume apporte aussi sa vision à des projets. Comme réalisateur de vidéoclip, notamment le clip « Coton Ouaté » de Bleu Jeans Bleu, et comme co-fondateur du Studio Dondé. ... more
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